La commissaire à l’environnement et au développement durable, Julie Gelfand, donne son évaluation des engagements internationaux du Canada en matière de changements climatiques . Sa conclusion lit:
Les Canadiens s’attendent à ce que le gouvernement se prépare pour l’avenir. Nous savons que plus nous attendrons avant d’agir, plus il sera difficile de s’attaquer aux changements climatiques. Nous savons que l’empreinte écologique de l’exploitation des sables bitumineux ne cesse de s’accroître. Nous savons que les voies de navigation dans l’Arctique seront de plus en plus utilisées à mesure que les glaces de mer fondent, ce qui augmentera les risques dans cet écosystème fragile. Il est probable que l’inaction d’aujourd’hui alourdira les coûts de demain.
Pour relever ces enjeux, le gouvernement doit connaître :
– la façon dont il atteindra ses cibles de réduction des GES;
– les services qu’il fournira dans l’Arctique pour soutenir un accroissement de la navigation et réduire les risques environnementaux au minimum;
– le rôle à venir d’Environnement Canada dans la surveillance environnementale de l’exploitation des sables bitumineux.
Compte tenu de la taille des enjeux, les Canadiens ont besoin de réponses à ces questions.
Lorsque les ministères fédéraux planifient l’exploitation de ressources, ils doivent adopter un processus décisionnel intégré qui tient compte des nombreuses interactions entre l’économie, l’environnement et la société. Pour ce faire, ils peuvent investir dans la collecte de meilleurs renseignements, prendre des mesures en fonction des informations recueillies et consulter la population canadienne lors de la prise de décisions.
Lire le Rapport de la commissaire à l’environnement et au développement durable.